Qui paie quoi au premier rendez-vous ?

 Tous ces mois d’attente de pouvoir se retrouver face à face dans un bar ou un resto… nous ont-ils fait oublier comment nous comporter en public ? Comment sortir non-virtuellement ? Pour ceux qui envisagent de se remettre en selle, quelques tips sur l’étiquette de sortie que la pandémie aurait pu changer et d'autres qui ne changent jamais.

Pour commencer, LA question qui se pose depuis l’émancipation des femmes - qui paie quoi lors du premier rendez-vous? Déjà, même si avez largement les moyens, commandez quelque chose de pas trop flashy, pas trop cher.  Ça mettrait une pression inutile et pourrait bien rendre votre rendez-vous inconfortable.

Il y a un million de réponses possibles à cette question: « C’est toujours l'homme qui doit payer, s'il ne le propose pas, c’est qu’il n'est pas intéressé ». « Il faut toujours partager la note ». « L'homme doit proposer de payer, mais si la femme propose de partager, l'homme doit accepter ».  « Les femmes sont égales aux hommes, elles peuvent tout aussi proposer de payer ».



Stop. Respirez. Effacez les pensées du genre : « S'il ne paie pas, il n'est pas intéressé. » « J'aime un homme qui paie toujours la note. » « On verra bien quand l’addition arrive. » « C’est sexy quand un homme prend l’initiative pour obtenir ce qu’il veut." "C’est elle qui a proposé un rendez-vous, c’est à elle à payer".  Arriver à un rendez-vous avec de telles idées-fixes, c’est la déception assurée.  Tout dépend de la situation !

Des sondages auprès d’une population hétérosexuelle suggèrent que la plupart des femmes pensent que les hommes devraient toujours payer.  Pourtant, beaucoup de femmes mentionnent aussi que pouvoir régler l’addition elles-mêmes leur donne une liberté inconnue jusqu’à présent. Elles ont plus facile à refuser un rendez-vous, à décider si elles aimeraient réellement sortir avec cette personne, elles se sentent plus autonomes et libres de prendre l’initiative. 

Pourquoi alors se casser la tête à ce sujet? Un premier rendez-vous a déjà son lot de stress sans devoir encore se soucier de qui règlera la note. Cela ne changera pas après la pandémie.

Facilitons-nous la tâche. Anticipons ces moments d’hésitation en fin de rendez-vous.  Pourquoi ne pas communiquer dès le début un simple « Je suis ravi/e d’être là avec toi, on partage la note ? ».

A vous de voir et de gérer comme vous l’entendez, mais n’oubliez pas de profiter de la vie, de sortir, de vous amuser. Si une relation se fait, cette situation se règlera de façon organique.

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